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Photo du rédacteurSara Zambonini

Que se passe-t-il dans un cerveau sous hypnose ?




Longtemps reléguée dans l’ombre, l’hypnose connaît aujourd’hui un essor fulgurant. En tant qu’outil thérapeutique, elle intrigue autant qu’elle fascine. Si elle s’impose comme un véritable allié pour gérer la douleur, surmonter des phobies, ou même arrêter de fumer, son fonctionnement précis reste encore, pour beaucoup, un mystère. Mais grâce aux avancées scientifiques, notamment en neurosciences, ce voile se lève peu à peu. Que se passerait t'il si vous faisiez une séance d'hypnose à Neuchatel ?


Un mystère qui se dévoile


Depuis Franz Anton Mesmer et Milton Erickson, les « pères fondateurs » de l’hypnose, nous savons que cet état permet de mobiliser des capacités insoupçonnées du cerveau humain. Pourtant, les mécanismes psychiques et neuronaux de l’hypnose ont longtemps échappé à la science. Comment un état naturel, même provoqué, peut-il soulager des maux, lever des blocages ou dissoudre des angoisses ? Quels chemins emprunte-t-il dans le cerveau pour atteindre ces résultats souvent spectaculaires ?


L’hypnose, c’est accepter une part de mystère. Mais aujourd’hui, grâce à l’imagerie cérébrale et à des études poussées, nous commençons à entrevoir ce qu’il se passe réellement dans un cerveau sous hypnose.


Ce que révèlent les neurosciences


Les recherches récentes mettent en lumière les modifications qui s’opèrent dans notre cerveau en état hypnotique. À l’université de Turku en Finlande, des chercheurs ont observé des changements spécifiques : sous hypnose, certaines zones cérébrales cessent de communiquer entre elles et travaillent de manière isolée. Ce fonctionnement fractionné pourrait expliquer des phénomènes hypnotiques comme les hallucinations, les amnésies ou encore les catalepsies.


De leur côté, des chercheurs de l’université de Stanford ont étudié 57 volontaires grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Ils ont constaté que chez les individus réceptifs à l’hypnose, les zones du cerveau impliquées dans la résolution de problèmes voyaient leur activité augmenter, tandis que d’autres régions, habituellement en veille active, se désengageaient complètement. Plus surprenant encore, les mécanismes de flexibilité cognitive – ceux qui nous permettent d’innover et de nous adapter à des situations nouvelles – étaient suractivés.


Une expérience unique et puissante


Tout praticien ou toute personne ayant vécu une séance d’hypnose connaît cette sensation si particulière : un état de lâcher-prise, une perception différente de la réalité et une immersion totale dans une expérience unique. En accompagnant la personne au gré de métaphores et de suggestions, l’hypnose mobilise des ressources insoupçonnées, permettant souvent d’obtenir des résultats profonds.


Ces travaux scientifiques ne sont pas qu’une avancée théorique : ils ouvrent la voie à des applications thérapeutiques plus précises et adaptées. Comprendre comment le cerveau réagit sous hypnose permet non seulement de mieux traiter certains troubles, mais aussi de maximiser les états de réceptivité dans des contextes cliniques.


L’hypnose : un outil thérapeutique à explorer


Les neurosciences n’ont pas fini de nous étonner. En étudiant les états modifiés de conscience comme l’hypnose, elles offrent de nouvelles perspectives pour comprendre et accompagner les mécanismes du cerveau.

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