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Le couple

Accueillir un message négatif : entre culpabilité, colère et apaisement


Les mots ont ce pouvoir étrange : ils peuvent nous blesser profondément ou nous offrir un espace de croissance, selon la manière dont nous les accueillons. Mais que faire lorsque ces mots, ce message, sont négatifs ? Comment éviter de sombrer dans la spirale de la culpabilité ou dans l’escalade de la colère ?


Il existe plusieurs façons d’accueillir un message négatif, et chacune d’elles façonne notre réalité intérieure d’une manière différente. Observons ces chemins que nous empruntons parfois sans même nous en rendre compte.


Se juger fautif

Lorsqu’un message négatif nous atteint, il est fréquent que notre premier réflexe soit de nous juger durement. “C’est ma faute.” “Je n’aurais pas dû dire cela.” Et alors, la culpabilité s’installe, un sentiment de honte grandit, et notre estime de soi s’effondre, telle une tour fragile. Nous devenons à la fois le juge et l’accusé de notre propre tribunal intérieur.


Rejeter la faute sur l’autre

Parfois, plutôt que de porter le fardeau de la faute, nous cherchons à la rejeter sur l’autre. “C’est lui qui m’a provoqué.” “Elle n’aurait pas dû dire cela.” Ce chemin mène rapidement à la colère, un incendie qui brûle en nous, alimentant la violence intérieure et parfois même extérieure. En accusant l’autre, nous érigeons des murs qui nous isolent de toute forme de compréhension.


Mais il existe un autre chemin, un chemin plus doux, où l’apaisement peut naître.


Identifier mes sentiments et mes besoins

Plutôt que de juger, qu’il s’agisse de soi-même ou de l’autre, pourquoi ne pas prendre un moment pour identifier ce qui se passe en nous ? “Qu’ai-je ressenti face à ces paroles ? De quoi ai-je besoin pour me sentir entendu(e) ou compris(e) ?” Ce simple acte de reconnaissance de nos émotions et de nos besoins ouvre une porte vers l’apaisement. Nous cessons de lutter, et nous commençons à nous écouter vraiment.


Identifier les sentiments et les besoins de l’autre

Si nous élargissons ce cercle de compassion, nous pouvons également chercher à comprendre ce que ressent l’autre. “Que traverse-t-il ? Quels sont ses besoins derrière ce message négatif ?” Cette démarche ne minimise pas ce que nous vivons, mais elle permet de créer un espace d’empathie où l’apaisement devient possible, des deux côtés.


Dans chaque situation difficile, nous avons un choix à faire. Nous pouvons continuer à nous juger, à juger les autres, à nourrir la colère et la culpabilité. Ou bien, nous pouvons apprendre à écouter, à reconnaître nos émotions et nos besoins, ainsi que ceux de l’autre. Ce chemin n’est pas le plus facile, mais c’est celui qui mène à la paix intérieure. Et c’est en nous apaisant nous-mêmes que nous pouvons commencer à apaiser le monde qui nous entoure.


 
 
 

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