Ô bonheur, bonheur!
- Sara Zambonini
- 2 juil.
- 1 min de lecture
Il y a des mots qui s’illuminent comme des lucioles dans la nuit, qui nous font vibrer…bonheur est de ceux-là. Mais qu’est-ce que le bonheur ? Est-il un état durable ou un éclat éphémère ? Un but à atteindre ou un chemin à parcourir ?
Depuis l’Antiquité, les philosophes se sont penchés sur ce mystère. Aristote parlait d’eudaimonia, ce sentiment profond d’épanouissement lié à la réalisation de soi et à la vertu. Pour lui, le bonheur était l’aboutissement d’une vie en accord avec sa propre nature.
Épicure, quant à lui, nous invitait à chercher le plaisir simple, libéré des peurs inutiles et des désirs excessifs. Il voyait le bonheur dans la tranquillité de l’âme, loin du tumulte des ambitions sans fin.
Plus tard, les stoïciens ont enseigné que le bonheur naît d’une paix intérieure, conquise par l’acceptation de ce que nous ne pouvons changer et la maîtrise de nos pensées. Pour eux, ce n’est pas le monde extérieur qui décide de notre bonheur, mais la manière dont nous l’accueillons.
Aujourd’hui, dans un monde où tout semble nous inviter à courir toujours plus vite, peut-être gagnerions-nous à revenir à ces sagesses anciennes. Et si le bonheur se trouvait dans un instant de présence à soi, dans un regard échangé, un rayon de soleil sur la peau, un souffle profond qui nous rappelle que nous sommes vivants ?
On le sait désormais , le bonheur ne se possède pas. Il se vit, il se partage. Il est cette combinaison entre nos valeurs, nos relations et notre capacité à accueillir la vie telle qu’elle est, avec gratitude.
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